Je te veux ! T8 : Où en sommes-nous ???

Voilà une question qui revient régulièrement, cela après un an de la sortie du T7.

Je viens donc faire le point avec vous concernant la fin de la saga.

 

Mon mood autour de JTV

 

Voilà un an que le T7 de JTV est sorti et bien sûr, la deadline d’un tome par an arrive donc. Beaucoup espèrent donc une annonce prochainement. Avant toute chose, j’aimerais vous parler de mon humeur qui a traversé cette année post-JTV7…

J’ai fini le travail de JTV7 dans un état psychologique assez compliqué. Tout d’abord, comme après chaque tome de JTV, je suis lessivée. C’est assez bizarre, mais je n’ai pas une telle fatigue après l’écriture de mes autres histoires. Du moins, ce n’est pas une fatigue aussi poussée. Je te veux ! est une saga qui est psychologiquement assez compliquée à écrire, mais c’est aussi, je pense, l’histoire qui me donne le plus de pression. Parce que c’est ma première saga, c’est aussi votre première saga pour la plupart d’entre vous. En gros, je n’ai pas envie de me rater sur son écriture en sachant l’attente derrière depuis tant d’années. C’est aussi mon plus gros projet. 8 tomes, ce n’est pas rien ! Au-delà de la charge de boulot, cela demande une persévérance et une conviction sans faille que j’ai dû assumer durant toutes ses années. certs, je l’ai voulu ! Mais cela reste un projet très ambitieux au final pour lequel je n’avais pas prévu ce tel déploiement.

Cette pression, je l’ai eu x 10 avec JTV7. C’est l’avant-dernier tome, mais c’est aussi le début du dénouement de l’histoire d’Ethan et Kaya, et des portes commencent à se refermer, des questions trouvent des réponses, des hésitations trouvent un aboutissement vers une certitude inébranlable. Et par-dessus tout, c’est le tome qui a évoqué deux gros points : l’état psychologique d’Ethan à travers le docteur Courtois et bien sûr la demande en mariage d’Ethan. Je ne voulais pas me rater sur ces deux points très importants dans l’histoire de nos deux zigotos et vous décevoir. La demande en mariage devait être LE point culminant que tout le monde attendait, mais façon M. Connard. Donc, il fallait qu’elle soit fidèle au caractère d’Ethan. Cela a donc été beaucoup de questionnements de ma part, malgré mes certitudes sur la direction que je voulais prendre. Je voulais qu’à la lecture, on comprenne tout le chemin psychologique d’Ethan, mais aussi tout ce que représente leur relation.

 

Cette appréhension s’est amplifiée avec le passage à la bêta lecture. Pour être honnête, cela ne s’est pas très bien passé. Les filles ont relevé davantage le négatif de chaque chose que tout le positif de ce tome, ou bien elles n’ont pas réagi du tout aux moments que j’attendais. J’ai ressenti un gros décalage entre ma vision du roman et la leur. Je me suis donc encore plus interrogée sur ma vision de la romance, sur ce qui était bien ou non dedans, sur la finalité à donner à tout cela si je devais tout changer. Résultat, j’étais à deux doigts de ne rien publier du tout, tellement j’étais déçue et perdue. Des heures de travail remises en doute en quelques heures de lecture…. On en a bien sûr parlé entre nous, on s’est expliqué en prenant en compte le caractère de chacune, mais une blessure s’est toutefois ouverte même si aujourd’hui, tout est plus ou moins rétablie. Les rouages de notre collaboration ont été impactés assez fortement et la dream team que nous formons depuis le début s’est fissuré. Il a donc dû falloir colmaté tout ça pour repartir sur de nouvelles bases.

Cette blessure s’est transformée en blocage de mon côté. La sortie de JTV7 a été une sortie que j’ai vécu en demi-teinte. Déjà, de mon côté, parce que mon moral était passable. Outre le travail éditorial compliqué, j’ai perdu mon chat qui m’accompagnait depuis 18 ans. J’ai dû la faire euthanasier. Ce fut dur aussi parce que beaucoup de lectrices ne l’ont pas acheté, attendant peut-être le dernier tome pour tout lire. Mon moral était donc un peu plus descendu, car j’ai eu l’impression de me prendre la tête avec cette histoire pour pas grand-chose finalement. Rien allait comme je le voulais. Autant dire que je n’avais pas envie de commencer l’écriture de JTV8 dans la foulée, malgré les bons retours de celles qui l’ont lu et qui m’ont conforté sur mes choix scénaristiques.

 

C’est aussi la raison pour laquelle je me suis lancée dans l’écriture de Là où mon coeur te retrouvera… durant la même période. Cela m’a fait un bien fou. Pas de pression, car c’était une toute nouvelle histoire et que je n’avais aucune idée de votre réaction, mais aussi parce que je partais loin de la contemporaine en explorant la romance fantasy. Une telle bouffée d’oxygène qui m’a permis d’écrire les deux premiers tomes en 6 mois !

En vérité, mon blocage ne vient pas des histoires que j’ai en tête. L’imagination a toujours été foisonnante chez moi. Le scénario de JTV8 était déjà bien défini dans ma tête. C’est ce qui se passe autour qui peut vite me parasiter l’esprit et faire évoluer mon humeur négativement. Et ce blocage autour de JTV8 a perduré. J’ai tenté durant les grandes vacances 2022 de commencer le T8, mais je n’arrivais pas à écrire le chapitre 1. En général, je n’ai aucun souci avec mes 1ers chapitres d’histoire. J’ai un tel besoin de déverser, que ça coule tout seul sur le clavier. Pour JTV8, malgré mon idée bien précise de ce que j’espérais écrire, je n’y arrivais pas. J’écrivais, j’effaçais, j’écrivais, j’effaçais. J’ai donc mis à nouveau JTV8 de côté et je me suis consacrée durant ces grandes vacances à reprendre Be my Baby ! Là encore, j’ai déroulé, notamment pendant mes 15 jours au pays basque et j’ai écrit les chapitres que vous lisez actuellement sur Fyctia.

Puis à la rentrée, j’ai retenté JTV8 et même topo. JTV8 amène une pression supplémentaire, car c’est le tome ultime où tout doit se finir bien et où rien ne doit être bâclée. Les derniers gros points noirs doivent être percés et une fois encore, me replonger dans Je te veux ! me coûte psychologiquement au regard de ce que j’ai vécu avec le T7. L’appréhension grandit, me bouffe et je n’arrive pas à agencer mes phrases, à développer la mélodie de cette histoire. Je me plonge donc dans la sortie de Là où mon coeur te retrouvera… Même si ma romance fantasy est boudée par certaines et enfonce un peu plus mon désarroi autour de mes écrits, je prends plaisir à développer cette histoire. L’aide et le travail de Thierry autour des couvertures me permet de me dire que c’est un projet hors norme et donc que cette nouveauté doit prendre le temps de s’installer. Elle commence à effectivement prendre sa place comme oeuvre de Jordane cassidy et me présente à présent comme auteur de romance multi sous-genres. Aller trouver un nouveau lectorat m’a pris toute la fin d’année et tout ce début d’année 2023. Petit à petit, j’arrive à convaincre à tenter cette aventure et un lectorat parallèle commence à apparaître.

Et nous voilà aujourd’hui en mars, au un an de JTV7 !

 

 

Où en est-on dans JTV8 ?

 

Vous l’avez compris, JTV8 n’est pas en travail éditorial pour l’instant. Aucune date de sortie ne se profile vraiment.

Fin 2022 début 2023, j’ai écrit la moitié du T3 de Là où mon coeur te retrouvera…

Be my Baby ! est sorti parallèlement sur Fyctia et j’ai jonglé entre les deux manuscrits.

Be my Baby ! a cet avantage de m’aider à renouer un peu avec la romance contemporaine. Avant les vacances de février, j’ai commencé à reprendre la mise en page de JTV1, 2, 3, 4 de la version papier qui n’était plus à la vente depuis une bonne année en librairie. Ce travail est toujours en cours. Il a le mérite également de me faire revenir vers JTV pour tenter de « faire la paix » avec cette histoire qui me refroidissait et de me raccrocher au positif de cette romance. La mise en page me permet de traquer quelques coquilles et de tomber sur des moments, des phrases et des mots qui me font sourire. Reprendre ces moments pour me rappeler pourquoi j’écris cette romance m’a poussé à me poser à nouveau devant le chapitre 1 de JTV8. 

La bonne nouvelle de cet article, c’est que j’ai réussi à passer outre ce blocage. Le chapitre 1 est fini. J’ai déroulé le chapitre 2 sans souci. Le chapitre 3 est en cours. Je renoue doucement avec mes personnages. J’ignore le temps que ça va me prendre pour tout écrire, d’autant que j’ai les deux autres histoires qui sont aussi sur les rails. Je ne cherche pas à me mettre de deadline pour le moment. C’est trop fébrile pour l’instant pour dire que je suis complètement lancée dedans. Cependant, je suis enfin entrée dans un bon mood pour l’écrire. L’essentiel est que j’avance enfin sur ce manuscrit. Je crois que j’ai besoin de ce temps de gestation pour aussi apprécier l’écriture de cette fin et dire au revoir à mes personnages fétiches. J’ai besoin d’une bulle sans « parasitage » autour pour retrouver cette osmose avec cette histoire et clôturer cette romance sereinement. À la fin de l’année, je fêterai les 10 ans de JTV. Dix ans, ce n’est pas rien dans une vie. 

 

J’espère que vous n’êtes pas trop déçues. Je vous tiendrai de l’avancée au fur et à mesure de l’année. J’ai deux trois annonces en stock à vous dire concernant ce tome. J’espère pouvoir y mettre un gros coup d’accélérateur sur les prochains mois pour une sortie pour les dix ans de l’écriture des premiers mots sur mon clavier. Une façon de boucler la boucle de façon apaisée…

 

Jordane

 

 

Le pourquoi de mon virage en fantasy

Manhwa – A stepmother’s marchen.

 

 

 

Depuis quelque temps, je vous parle d’un nouveau projet d’écriture, une nouvelle histoire qui est venue à maturité dans ma boîte crânienne et qui représente aussi une partie de ce que j’aime : la fantasy. 

La fin de l’écriture du T7 de Je te veux ! n’a pas été aussi difficile pour moi que les autres fois où j’ai éprouvé une grande fatigue psychologique à leur terme. Malgré le T6 et le T7 que j’ai enchaînés, j’avais une bonne motivation à l’écriture. J’aurais donc pu enchaîner avec le dernier tome de JTV, seulement si mon rapport avec la saga était plutôt bon, c’est mon rapport avec le milieu de la romance qui l’était moins…

 

Je vous en explique donc les grandes lignes…

 

 

 

un besoin de m’éloigner du milieu de la romance contemporaine

 

Cela peut paraître futile comme argument, mais pourtant ! Voilà 8 ans que je gravite dans ce milieu et je l’ai vu beaucoup évoluer. Si vous en tant que lectrices, vous en avez certainement vu des changements, je peux vous dire que côté auteur, j’en ai vu également beaucoup, et pas forcément des plus plaisants ou des plus réconfortants. On peut dire ce qu’on veut, mais il est impératif de sauver son mental des mauvaises ondes, surtout quand il s’agit de commerce, de notoriété et de salaire.

Or, le milieu a tellement changé que je ne m’y reconnais plus dedans, j’ai beaucoup de mal à m’y identifier également. Pour preuve, je ne me sens pas du tout l’envie ni le courage de m’inscrire dans tous ces salons romance qui pullulent partout ! Trop de livres, trop d’auteurs au point qu’on a l’impression que cela pousse comme des champignons ! Si je ressens ce constat comme un déferlement presque étouffant, j’imagine que côté lectrices, cela doit être compliqué de suivre. Cela se comprend.

 Des piles de livres traitant des mêmes sujets, avec des couvertures quasi identiques, une écriture au style plus ou moins incertain, des auteurs interchangeables sans réelle personnalité… et on se compare, on cherche à comprendre pourquoi certaines choses marchent plus que d’autres… Bref ! Personnellement, j’ai l’impression qu’en même temps que l’autoédition et la romance se sont vulgarisées, l’ambiance et le niveau général se sont affadis. Peut-être que ce n’est pas votre avis, mais pour moi, au-delà d’une impression d’être has-been, c’est surtout que je n’arrive plus à m’y impliquer. 

Et quand on a cette distance presque vitale qui s’installe sur quelque chose alors qu’on était à fond dedans il y a quelque temps, c’est que ça ne va pas ! Pour être honnête, le milieu de la romance contemporaine, je ne peux plus le voir en peinture !

 

 

Qu’est-ce que cela change de mon côté ?

 

Ce ras-le-bol couvant depuis des mois devait exploser et la fin de l’écriture de JTV7 m’a permis de réfléchir à ce que je désirais vraiment. Si écrire était encore d’actualité, c’est le genre qui l’était moins. On remet tout en considération, à commencer par ses écrits. Qu’écrire qui n’a pas déjà été dit ou qui serait suffisamment original mais vendeur ? Donc on raye des idées. Encore et encore. On devient intransigeant avec soi parce que le milieu nous influence à un point où le fait même d’écrire une romance devient un sacerdoce. Et les lectrices n’aident pas forcément en créant polémiques sur polémiques sous fond de wokisme, critiquant les choix d’auteurs sur le scénario au point de créer des bad buzzs et des boycotts. Donc que choisir dans sa pile d’histoires à écrire quand on doute de toute pertinence ? En fait, on se perd dans des spéculations qui ne devraient pas être et on ne croit plus en soi. Le propre de l’écrivain n’est-il pas d’écrire ce qu’il veut ? Si je prenais le parti de choisir ce que je voulais écrire jusque-là, je me bloquais aussi en me disant « pourvu que ça passe ! »  » Pourvu que ça plaise ! », « Pourvu qu’on me suive ! ». Et puis on voit encore 40 sorties sur une semaine en romance contemporaine et on se démoralise un peu plus.

Il me fallait donc une rupture franche avec ce milieu assez anxiogène. Comme  À votre service ! m’avait permis de faire la rupture  avec l’édition traditionnelle pour mieux entrer dans l’autoédition, je devais rebondir avec une autre histoire pour me construire un nouveau tremplin me permettant de reprendre un bol d’oxygène.

Il m’a fallu donc trouver l’histoire adéquate parmi toutes celles que j’avais en stock. L’évidence était de mettre de côté toutes celles en romance contemporaine ! Je suis donc partie sur l’imaginaire ! 

J’avais une romance vampire en tiroir, mais ce fut finalement une histoire non répertoriée dans celles en attente qui vint trouver mon attention. Elle est venue à moi au gré de mes lectures du moment. Je trouvais qu’écrire une romance heroic fantasy comme celles que j’aime lire en webtoon ou en manga serait génial et j’ai commencé à y réfléchir.

C’est là que j’ai commencé à assembler les idées avec ce que j’aime, ce que j’avais mis de côté en me disant,  » un jour, j’écrirai sur ça ! » et tout s’est rapidement mis en place dans mon cerveau en constante ébullition ! Sans doute le fait d’observer une totale liberté liée à la capacité de l’imaginaire à se dire que l’on peut tout envisager, et me voilà avec l’écriture du T1 de cette histoire dès le mois de janvier, en parallèle des corrections de JTV7.

 

Comment vous expliquer à quel point écrire sur cette romance fantasy a été ce bol d’air frais ! J’ai commencé à faire des recherches sur la magie, la lithothérapie ( qui va être aussi au coeur de l’histoire ^^), les tenues médiévales, les chevaliers, des éléments techniques tels que la composition d’une épée ! Cela a été passionnant, vivifiant ! De ce fait, j’ai réorienté mes réseaux sociaux sur ce qui se faisait sur ce genre et j’ai évalué le marché et les tendances. J’ai découvert de nouveaux auteurs, l’ampleur de ce qu’est la fantasy. Comme en parallèle, j’ai toujours lu de la fantasy, j’ai pu m’inspirer de plein de choses et m’évader complètement.

J’ai observé les ME sur le sujet et, vous l’aurez compris… je me suis bien éloignée du milieu de la romance contemporaine au point de me dire dès que je vois des trucs sur le sujet que cela ne me concerne plus du tout et que je suis très bien où je suis ! Comme dirait l’autre, c’est comme si j’avais passé le cap, après un deuil !

Un peu extrême comme pensée, je l’avoue, mais c’est actuellement ce que je ressens. Je me suis affranchie de l’étiquette « écrit de la romance contemporaine » pour adopter l’étiquette « écrit tout ce qu’elle veut ! », comme si je m’ouvrais enfin à un autre monde que celui dans lequel je tournais en rond depuis un moment. 

 

Et après ?

 

Si pour l’instant, ma tête est en fantasy, je n’entends pas pour autant un départ de la romance contemporaine sans retour possible. Bien évidemment, j’ai JTV à finir d’abord, ensuite j’ai toujours des histoires en contempo qui attendent leur tour. Seulement, je pense que je vais m’autoriser plus de liberté sur l’imaginaire en parallèle et surtout m’ouvrir plus d’horizons, tenter plus de nouvelles expériences comme pourquoi pas le statut hybride ou les collaborations. C’est actuellement ce que je fais, comme travailler avec un illustrateur par exemple.

M’ouvrir à un nouveau public me semble aussi important. Je réalise que je périclite un peu et j’ai aussi besoin de nouveautés. Je sais que je peux compter sur mon noyau dur de fans, les Cassiaddicts, pour m’encourager dans mes nouveaux projets, mais je pense aussi qu’il est bon d’apporter du sang neuf et avoir des lecteurs aux attentes différentes que celles de la romance contemporaine.

Bien sûr, mon noyau reste la romance ! Mais j’aimerais varier un peu plus les sous-genres de la romance et aussi les âges. La moyenne d’âge de mon lectorat est entre 35 et 50 ans. Logique que je touche ceux autour de mon âge en parlant d’histoires de couples dans la petite trentaine ! Aussi, ma saga en romance fantasy sera un Young Adult, qui me permettra aussi de toucher un public plus jeune. Je ne prévoyais pas de le mettre dans cette catégorie, mais un aléa m’a fait réfléchir sur la pertinence de son public et du coup, j’ai réalisé que c’était bien un YA ! 🙄 

Je vous en dirai bientôt plus sur les projets autour de cette saga, mais sachez que pour vous aussi, ça va vous apporter un nouveau souffle. Il y aura toujours ma patte malgré tout ! ^^

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p style= »text-align: justify; »>En attendant, suivez bien les réseaux sociaux ! Je vais enfin tout vous dire sur le synopsis de cette nouvelle histoire ! Je ne sais pas quelle image vous avez de la fantasy. Bien souvent, on pense au Seigneur des anneaux ou à The Witcher, mais cela va bien plus loin que des histoires de fées ou de trolls ! Et si vous mettez de la romance au milieu, alors ça devient encore plus fun ! ^^ Faites-moi confiance !

Mes projets d’écriture à venir pour 2022/23

 

 

Voici une petite vidéo live que j’ai faite sur FB pour vous parler de ce qu’il se passe en coulisses. 

 

Au programme :

  • JTV7 papier en librairie
  • JTV8 : où, quand, comment
  • projet saga à venir
  • remerciements et projet illustrateur

Alors, qu’aimeriez-vous lire ? Quel serait le planning idéal selon vous ?

N’hésitez pas à me laisser votre avis sur le sujet ci-dessous ! ^^

 

 

[ SECRET N°1 ] COUPLER L’ENVIE ET LE MOMENT : LE PATCHWORK ✨

 
Le début d’année 2019 a marqué un changement dans l’écriture de mes romans. L’idée est d’optimiser mon temps dédiée à l’écriture.
J’ai adopté une nouvelle méthode d’écriture. S’il m’arrivait de varier les supports ( ordinateur ou cahier) selon l’envie, j’ai toujours écrit mes histoires au fur et à mesure de leur déroulement. Sauf que voilà, tout écrivain se retrouve avec cette fameuse scène qui vous bloque et dont vous passez des jours à en trouver un résultat satisfaisant.
 
Avec l’expérience, je cerne de mieux en mieux ma façon d’écrire. Je pense que, pour ma part, j’ai des moments avec et des moments sans. Quand on n’a pas envie, quand ça bloque, il faut savoir juste se dire que c’est juste pas le bon moment. Suivre sa muse là où elle veut être. Parfois, c’est carrément l’absence d’envie qui fait que je n’écris pas, par d’autres moments, c’est ce que je dois écrire qui ne me donne pas la niak. C’est pour ce second cas que j’ai trouvé une astuce.
 
J’ai adopté la méthode patchwork ! C’est quoi ? Oh ! Eh bien c’est simple : j’écris la scène qui me donne envie ! Autrement dit, je n’écris plus l’histoire au fur et à mesure, mais je fais un puzzle dans lequel je crée mes morceaux ( chapitres, scènes) puis je les rassemble pour créer l’histoire générale. Du coup, chaque journée est optimisée par ce dont j’ai réellement envie d’écrire.
 
Pour cela, mon nouveau logiciel me permet d’adopter une arborescence ( voir ci-dessous ).
J’ai mes derniers chapitres écrits et en dessous les scènes phares à écrire, celles qui me font envie, celles qui construisent mon histoires. Les scènes qui sont commencées ont leur icône marquée de traits indiquant que l’écriture a commencé. Lorsque la scène est finie, je la mets de couleur différente (verte par exemple ) et j’avance ! Quand une scène sera la suite du chapitre 12, je la collerai au chap 12 ou la mettrais en chapitre 13.
 
Ici, vous avez le projet JTV5. il est à 75% écrit. Quand toutes les scènes seront finies, le livre sera fini. Il se peut que je rajoute une scène ou deux, mais vous avez un peu, ici, un ordre d’idée de l’avancée du tome. Vous savez aussi les coulisses de ce dernier ! 😉

Lettre aux lecteurs de sagas

 

Au fur et à mesure de mes publications, j’ai eu droit à des discours de lecteurs assez tristes pour mes petits yeux/petites oreilles. Étant auteur de sagas, j’avoue que j’entends beaucoup de choses concernant les sagas et je m’en vois l’obligation de défendre ces mêmes sagas.

Il y a des discours qui font sourire, d’autres qui font grincer des dents. Écrire une saga, c’est offrir une histoire longue, que l’on suit sous forme d’épisodes/tomes. On entre dans un univers où chaque chose est davantage développée. On approfondit les détails sur les lieux, les personnages secondaires, l’évolution des sentiments et de l’intrigue.

Écrire une saga est plus fastidieux qu’un roman simple. Le scénario s’étend sur plusieurs tomes, donc sur un nombre de pages conséquent. La cohérence se joue sur l’ensemble des tomes, la régularité est bien plus rigoureuse pour ne pas perdre l’osmose de l’ensemble.

Aussi je souhaiterais répondre à certains discours que je vois passer….

 

Je comprends que le fait d’attendre entre chaque tome est agaçant. On perd le fil de l’histoire, on s’oblige à relire les tomes précédents. On est frustré d’être stoppé en pleine histoire. Oui, mais voilà, cette action entraîne des conséquences dont je vais vous en faire la liste. Ne pas acheter dès le 1er tome entraîne :

  • une baisse des ventes dès le 1er tome => un classement des ventes sur les plateformes mauvais => une mauvaise visibilité => une perte de salaire => une absence de goodies et de dédicaces en salon
  • un échec du T1 => une publication des autres tomes remise en question : les ME refuseront d’investir dans de nouveaux tomes si le 1er ne marche pas. Par conséquent, vous avez ensuite des séries stoppées, des collections qui disparaissent.
  • un échec du T1 => une perte de motivation de l’auteur à écrire ! Il ne faut pas se leurrer ! On avance en fonction des ventes et des retours ! Si personne ne suit derrière, la série peut aussi se stopper au niveau de l’auteur.
  • La disparition progressive des sagas : si les achats ne sont pas présents dès le début, peu d’auteurs s’aventureront à en écrire. Peu en éditeront !

 

Comment y remédier ?

 

Acheter le livre, même si vous ne le lisez pas dans l’immédiat ! Acheter, c’est soutenir l’auteur !

 Si cette question fait plaisir, elle peut aussi vite être source de stress ! Comme je le disais, écrire n’est pas une tâche mince à faire ! Cela demande beaucoup de travail, encore plus en autoédition. Par conséquent, l’attente n’est pas contre vous, mais pour donner le meilleur ! La moyenne des écrivains est de un livre par an, mais bien souvent, cela peut être plus ! En particulier pour les sagas !

George R. R. Martin écrit 3 pages par jour et a mis 15 ans pour écrire les 5 premiers tomes du Trône de fer ( Game of thrones )

J.K. Rowling a mis 7 ans pour publier son 1er tome de Harry Potter.

Un auteur de sagas est un être qui écrit des livres à attente longue ! C’est tout ! 

Il faut comprendre que tout ne peut arriver vite, sauf si tout est déjà écrit ! Mais si vous voulez cela, on ne se revoit alors que dans 5 ans ?

 

Que dire alors ?

 

Dites « Vivement la suite ! » plutôt.
Vous n’aurez pas de date en réponse si l’auteur lui-même ne sait pas combien de temps il va mettre pour écrire cette suite.

 

Vous êtes dans une saga . Une saga installe un univers  qui se fait, bien souvent, par des scènes du quotidien, de prime abord anodines, mais qui vont ensuite donner une profondeur à l’intrigue. Il y a plusieurs étapes dans la construction d’un livre ; pour la saga, ces étapes sont rallongées. C’est comme ça ! L’évolution des personnages suit une logique d’avancées et de recul dans les actions et les sentiments. On n’a pas tout, tout de suite. On n’est pas dans une histoire qui induit forcément de l’action. On peut aussi faire machine arrière. Donc oui, on peut stagner, tourner en rond, ne pas voir d’issues, car c’est le propre d’un développement long, à l’instar d’une série TV.

 

Comment les gérer ?

 

Bien souvent, ce qui peut paraître comme des longueurs peut avoir finalement du sens par la suite ! Ne lisez pas en diagonale ces passages ! Ils installent forcément quelque chose dans l’histoire !

 

Je dois dire que c’est le genre de remarques qui agacent , tout simplement parce qu’on peut avoir un plan établi, l’action d’écriture peut entraîner quand même des changements de dernières minutes et faire rallonger l’histoire. Il est très difficile de quantifier un nombre précis de tomes quand on part sur une longue histoire. On peut très vite dépasser ses premières estimations en ayant de nouvelles idées, un changement de scénario, l’arrivée d’une situation qui vient perturber ce qui était établi. L’important pour un écrivain de sagas est d’arriver à écrire tout ce qu’il a en tête sur son histoire.

Il y a une seconde donnée à prendre en compte : l’épaisseur du livre. Arrivé à un certain nombres de pages, l’auteur se voit obligé de scinder son livre en deux à cause des coût de livraison et des coûts d’impression. Il est plus difficile d’imprimer et vendre un gros pavé. C’est un fait. Les distributeurs et imprimeurs imposent un prix final au livre très important dès qu’on atteint les 500 pages pour les autoédités. Les lecteurs sont aussi plus enclin à payer en plusieurs fois des petites sommes qu’en une fois un 22 euros !

 

Que faut-il se dire ?

 

Plus c’est long, plus c’est bon ! On prolonge son plaisir de rester avec nos chouchous !

 

J’espère que ces réponses feront réfléchir sur ce que sont les sagas et leurs auteurs et les réactions à avoir  !

 

Les commentaires négatifs : comment réagir ?


Aujourd’hui, je viens faire le point avec vous sur un sujet qui fâche beaucoup d’auteurs : les commentaires négatifs. Je croise souvent des auteurs sur Facebook ( en devenir ou ayant déjà publié un livre ou deux )  et qui posent cette question : comment réagir face aux commentaires négatifs ?

Pour ma part, plusieurs constatations s’imposent depuis que je publie, soit deux ans et demi.


1/ Très souvent, l’avis négatif se construit sur des arguments que d’autres ont adoré. ex : je déteste ce passage >< j’adore ce passage. Donc qui croire ? Eh bien, tu vas te tourner vers ceux qui aiment, car c’est ta fanbase. Je ne retiens donc que les avis positifs. Pour mon moral, mais aussi parce que les commentaires sont subjectifs.
2/ Bien souvent, le caractère de la personne ressort. Ex: ultra féministe, coincée du cul qui va tomber sur une scène sexuelle ou une attitude trop « hors des clous », choquante pour sa sensibilité  => livre non adapté pour eux, mauvaise cible. Dans ce cas-là, pareil, je ne tiens pas rigueur de ces avis, car rien ne fera changer d’avis quelqu’un qui a des a priori trop ancrés.
3/ Tu vas vite apprendre à décortiquer les commentaires négatifs et voir qu’ils tiennent sur un bout de ficelle et bien souvent finiront par te faire rire plutôt qu’autre chose. Lis bien les arguments. Souvent la personne s’est fait sa propre histoire du truc, son propre film et n’a pas lu les véritables intentions de l’auteur. La fameuse lecture en diagonale ! Le lecteur se cantonne au 1er degré de lecture et n’a pas été capable de lire le récit sous-jacent.
4/ Le syndrome  » j’aime ne pas faire comme les autres » : un livre qui a de bonnes critiques, c’est bizarre et certains se font une joie d’être les défenseurs de la  fameuse bonne littérature ! Il faut casser ce succès et ils deviennent le phare de la vérité ds la nuit des aveugles . Une façon pour eux surtout de se faire remarquer là où du monde passent et suivent ! Ce sont des commentaires cinglants, souvent courts, ne permettant pas de réponses. Aucune construction dans les arguments. C’est du lynchage gratuit. => next ! Aucun intérêt pour moi !
5/ Les jaloux : et oui, le succès apportent la jalousie. Famille, amis ou auteurs et ses groupies, tu verras. Tu vas apprendre l’hypocrisie avec un grand H. Moi, j’y prête plus gaffe ! Seuls les jaloux sont aigris et perdent, chez moi tout va bien ! ^^
6/ Plus ton livre est controversé, plus il attire des curieux qui se voudront se faire leur propre avis. Donc si tu as cet équilibre c’est tout bon 😜
7/ Les super calés du genre : tout lu, incollables. Oui tu es une petite joueuse du genre, retourne à la dînette. => oublie. Tu ne cherches pas des spécialistes capables de faire une thèse sur les exoplanètes, juste des lecteurs.
8/ Attention à ne pas tomber dans le piège de suivre tous les avis « constructifs » qui soulèvent souvent des points très subjectifs. Pour moi, un avis est constructif s’il répond à une demande d’orthographe, conjugaison, syntaxe et ponctuation. Il est aussi constructif lorsque qu’il soulève un vrai problème de cohérence (ex : il fume une cigarette et la seconde d’après, la cigarette n’est ni sur sa bouche ni dans sa main ni au sol). Les avis négatifs concernant la construction du scénario sont très discutables. Certains préfèreront indubitablement des situations ou réactions différentes de ce qui est lu et se trouveront gênés par la proposition de l’auteur. Malgré tout, attention ! Ce type d’avis qui se veut constructif est à prendre avec du recul. Ils se basent sur ce qu’aurait fait le lecteur à la place du personnage. Or un personnage a sa propre identité, son propre caractère et ne correspond pas forcément à celui du lecteur. Et on retombe sur mon 2/. De même les remarques sur j’aurais aimé « plus de … », « moins de…. » => affaire subjective. On ne peut pas réécrire un texte pour chaque considération de lecteur !
9/ Style de gamin de maternelle ! Perso, là aussi ça me fait ni chaud ni froid. Le style est subjectif. Certains aiment les envolées lyriques pour justifier le fait d’avoir « un style ». Le style est affaire de perception. Soit il fait écho au lecteur, soit pas. Toujours est-il que le plus simple des styles peut être tout aussi efficace qu’un truc méchamment alambiqué !

Conclusion


Vous l’aurez compris, il faut se centrer sur le positif.
Il faut d’abord écrire pour soi et laisser de côté le reste. Bien sur, c’est génial de partager son univers avec les lecteurs, mais si notre livre n’a pas réussi à transporter quelques lecteurs, tant pis. Il existe un nombre incalculable d’auteurs qui correspondent tous à un lecteur. Notre but est de trouver nos lecteurs, ceux à qui nos livres parlent ; ceux qui reçoivent nos messages et les émotions que nous voulons transmettre .
Toutefois, il est toujours difficile de se détacher du premier livre qu’on publie. Dans ce cas, pensez aux auteurs connus qui vendent des millions d’exemplaires. Est-ce qu’à votre avis, ils prennent en compte les nombreuses critiques négatives de leurs livres ? Je ne pense pas… ils se contentent d’écrire