Je te veux T8 : Toi. Uniquement toi – Chapitre 1

Je vous avais promis de vous l’offrir, en newsletter, en attendant d’avoir le reste. ❤︎

Attention ! Le chapitre est non corrigé ! 

©Jordane Cassidy – 2023


 

1

UNIS

 

 

Kaya ouvrit les yeux lentement. Une sensation de bien-être enveloppait son corps. Elle était dans sa chambre, dans son lit. Elle réalisa alors qu’elle n’avait aucun souvenir de comment elle avait atterri ici. Pourtant, très rapidement, elle sentit qu’elle n’était pas seule et sourit. Elle tourna légèrement la tête et comprit que le poids contre son dos était bien Ethan. Il la serrait dans ses bras et semblait dormir à poings fermés. Elle posa sa main sur la sienne, entourant sa taille, et sourit à nouveau. Pour la première fois depuis longtemps, elle était heureuse. Il n’y avait pas d’ombres entre eux, tout était paisible, empli d’une douceur chaleureuse qui lui faisait du bien. Elle regarda le soleil qui tentait de traverser les rideaux. Une légère bise passait à travers les fenêtres entrebâillées et déjà elle savait que cette journée allait s’annoncer chaude.

Ethan bougea soudain dans son dos et inspira un bon coup dans ses cheveux. Il sourit, heureux de trouver dans ses narines une odeur familière de shampooing.

— Coucou ! lui dit alors Kaya.

— Salut… répondit-il, la voix encore ensommeillée.

Il la serra un peu plus dans ses bras. Il adorait déjà son réveil.

— C’est bizarre, je n’ai pas souvenir d’être montée dans ma chambre ! lui avoue alors Kaya.

— Tu t’es endormie dans mes bras, lâcheuse ! Tu as compté trop d’étoiles visiblement. 

— C’est qu’on est bien dans tes bras !

— Je vois ça ! lui répondit-il en déposant un baiser sur sa joue.

— Pardon de m’être endormie… Tu as dû être déçu que je te laisse seul dans ta contemplation du ciel… Tu devais espérer qu’on finisse la nuit autrement.

Il glissa son visage contre sa nuque.

— Tout ce qui compte, c’est que tu sois dans mes bras. Le reste n’a pas d’importance.

— Tu ne vas pas jouer le mec gentil qui accepte tout, je te préviens !

Ethan gloussa dans son cou.

— Et pourtant, je suis heureux, je t’assure ! Tu voudrais que je t’impose des choses, en mode connard de premier niveau ?

— Tu vas me faire croire que tu n’avais pas en tête qu’on couche ensemble pour nos retrouvailles peut-être ?

— Aaaaaah ! soupira Ethan en réponse. Si tu savais tout ce que j’ai en tête !

Il se mit à rire alors et embrassa les cheveux de Kaya.

— Mais mon impatience de toi est compensée par mon bonheur de t’avoir enfin retrouver. Tu m’as tellement manqué que le peu que j’ai de toi est déjà un grand bonheur. Je préfère ça à ton absence nette et définitive dans ma vie.

Kaya se tourna face à lui et passa ses bras autour de sa taille pour blottir sa tête contre son torse.

— Moi aussi, je suis heureuse d’être avec toi.

Elle se déporta un peu vers son visage et déposa ensuite un baiser sur sa bouche. Ethan la contempla et lui caressa les cheveux. 

— Je veux passer ma vie à t’avoir dans mes bras, Kaya. Je te promets que je ferai tout pour être un mari irréprochable !

— Je n’en doute pas ! lui répondit-elle d’un petit sourire.

— Ah ? Donc c’est un oui ?

Kaya perdit son sourire devant l’air taquin, mais plein d’ambition de son amoureux.

— Non, ce n’est pas un oui.

— Kaya, tu vas m’obliger à passer à l’étape trois de mon plan !

— L’étape trois ? répéta-t-elle, tout à coup moins sûre de sa gentillesse.

— Je savais pertinemment que la première demande en mariage, serait retoquée par tes soins. La seconde, je m’en doutais également, tu es du genre têtue et ne cède jamais facilement. J’ai donc prévu le coup !

— Comment ça ? s’inquiéta tout à coup Kaya.

— J’en ai d’autres en stock, tout simplement. Je te ferai fléchir, Princesse ! Tu me diras oui tôt ou tard ! Peu importe le nombre de fois que je te demanderai en mariage, tu finiras par accepter !

L’oeil vif, Ethan sourit à Kaya, qui sentit déjà le duel usant s’annoncer pour résister à la tornade d’Ethan. Elle savait qu’il pouvait même enclencher son mode connard si c’était dans son intérêt et elle savait qu’à chaque refus, il se rapprocherait de cette voie. Elle soupira.

— Prépare-toi à une ribambelle de demandes en mariage, Princesse !

— Est-ce nécessaire ? Tu sais, deux demandes, c’est suffisant pour comprendre que tu veux passer à l’étape du mari. Je ne suis pas idiote !

— Non, tu ne l’es pas, effectivement ! Mais tu es bornée ! Avec toi, il faut insister !

— Je ne suis pas bornée ! 

— Si tu l’es !

— Non ! C’est toi qui t’obstines avec toutes tes demandes en mariage !

— Parce que tu refuses de dire oui du premier coup !

— J’ai encore le droit de dire non, il me semble !

— Oui, tout comme j’ai le droit de te demander en mariage autant de fois que je le souhaite !

Il lui décocha un large sourire auquel Kaya réagit par de l’agacement et le repoussa. Elle se leva alors du lit qu’elle contourna.

— Tu m’énerves ! Je vais faire pipi ! Attends-moi dans la cuisine, on va prendre le petit-déjeuner !

Ethan ricana tout en se laissa aller dans les draps avant de respirer un bon coup.

— Je t’aime, mon amour ! cria-t-il alors, amusé. Épouse-moi !

— Connard !

 

Il se leva à son tour, rassasié de cette salve de taquineries, et alla la retrouver dans le couloir à la sortie des toilettes. Il appuya son épaule contre le mur tout en croisant les bras et attendit sagement jusqu’à ce qu’elle apparaisse enfin devant lui.

— Chut ! lui ordonna Kaya, l’index levé en avertissement, après avoir refermé la porte des toilettes. Ne dis pas un mot !

Le sourire d’Ethan resta vissé sur son visage.

— Quel type d’alliance aimes-tu ? lui demanda-t-il, amusé.

Kaya râla tout en levant les yeux de désespoir face à l’irrécupérable et descendit au rez-de-chaussée. Ethan ferma les yeux avec ce goût merveilleux de la chamaillerie en bouche qui lui avait tant manqué. Il la rejoignit au bout de quelques minutes à la cuisine et s’assit sagement à la table. Après s’être lavé les mains, Kaya s’affaira à sortir tout ce qui pouvait faire office d’un petit déjeuner : confiture, miel, poudre cacao, jus d’orange, lait, brioche. La paume de la main sous son menton et le coude appuyé sur la table, Ethan la contempla en silence jusqu’à ce qu’elle se tourne vers lui.

— Que veux-tu manger pour le petit-déjeuner ? lui demanda-t-elle alors.

Ethan ne put s’empêcher de sourire.

— Toi, toute nue, sur la table, ça me va !

Kaya pencha la tête sur le côté, d’un air blasé.

— Je suis sérieuse ! lui répondit-elle, les mains sur les hanches.

— Moi aussi !

Il lui fit alors un signe de l’index pour lui signifier de venir près de lui. Kaya s’exécuta, bien que hésitante des suites qu’il souhaitait donner à cela. Il l’invita à s’asseoir à califourchon face à lui.

— Arrête de bouder ! lui somma gentiment Ethan, tout en embrassant le bout de son nez. J’ai besoin de te taquiner ! Ça aussi, ça m’a manqué !

— Je sais ! lui répondit Kaya d’une voix bougonne, tout en baissant les yeux. Mais tu m’énerves ! Tu as toujours la répartie pour gagner le duel.

— Hé hé ! J’avoue ! Ça sort tout seul ! Je suis tellement heureux de nos chamailleries que ça percute vite le cerveau, comme si un bouton s’enclenchait dès qu’il s’agit de te chercher la petite bête ! C’est tellement… jouissif !

Devant la mention de ce mot, Kaya esquissa un léger sourire et frappa légèrement son épaule.

— Je suis sûr que cela t’a manqué, à toi aussi ! lui chuchota-t-il alors, tout en cherchant à capter son regard.

Kaya le fixa alors et grimaça.

— Je préfère ça à ta tristesse… C’est sûr !

Elle posa ses mains sur son T-shirt, au niveau du torse, et caressa légèrement l’endroit où se trouvaient ses deux cicatrices, quand tout à coup, une idée angoissante lui traversa l’esprit.

— Rassure-moi… J’espère que, rongé par le désespoir, tu n’as pas recommencé durant cette année loin de moi ?!

Ethan regarda les mains de Kaya couvrant son torse et posa les siennes dessus.

— J’y ai songé plus d’une fois… Quand je ne supportais plus d’avoir un plâtre à la jambe, quand le détective m’a annoncé avoir fait chou blanc, quand ton absence devenait tellement lourde que ma poitrine brûlait…

Kaya serra les poings, consumée par la culpabilité. Ethan glissa alors leurs mains unies sous son T-shirt pour qu’elles le caressent, à même la peau. Elle en sentit les boursouflures et rugosités, et l’inquiétude la gagna un peu. Il posa alors son front contre la clavicule de Kaya.

— Je ne l’ai pas fait, Kaya ! Si je veux être digne de toi, te prouver que je peux être l’homme de ta vie et que tu peux compter sur moi, le premier des efforts que je devais fournir après ton départ était de respecter ma promesse de ne pas recommencer.

Les yeux de Kaya s’humidifièrent un peu.

— Je veux être l’homme sur qui tu puisses te reposer et non à propos de qui tu t’inquiètes parce que mentalement, ça ne va pas. Ton départ m’a fait comprendre combien je devais faire un gros travail sur moi pour ne plus que tu doutes de notre force à chacun à tenir debout et à résister aux bourrasques. 

— Ne crois pas que je n’aime pas tes faiblesses, Ethan ! lui répondit-elle alors d’une petite voix.

— Je sais ! Mes faiblesses sont aussi une partie de moi que je dois accepter pour avancer. Cependant…, elles sont aussi un frein à notre relation. Nous avons été séparés à cause d’elles et je ne veux pas que cela se reproduise. Alors je ne les ai pas touchées ! Je te le promets ! Tu veux voir ?

Il lui offrit un sourire coquin tout en faisant tressauter ses sourcils. Kaya ne put s’empêcher de sourire à son tour devant sa fierté d’être devenu plus solide mentalement. Aujourd’hui, il ne redoutait plus ni de les montrer ni qu’elle les touche. Il retira alors son t-shirt et le laissa tomber par terre. Avec mélancolie, Kaya posa sur ses deux cicatrices ses doigts qui les longèrent d’un bout à l’autre.

— Tout le reste de mon corps veut bien être aussi touché par tes doigts ! lui susurra-t-il alors à l’oreille.

— Tu veux que je pose mes mains partout sur toi ? lui demanda-t-elle pour confirmation.

Ethan gémit à cette idée aux airs familiers.

— Je suis tout à toi, ma Princesse. Touche-moi partout !

 

Elle passa alors une main derrière sa nuque et le massa. Ethan ferma les yeux un instant avant de sentir les lèvres de sa princesse sur les siennes. Il la serra alors dans ses bras et se laissa aller à effleurer avec plus ou moins de force les lèvres de Kaya. Cette dernière glissa sa main dans ses cheveux pendant que l’autre restait posée sur la joue d’Ethan. Leurs langues se mêlèrent encore et encore, tandis qu’Ethan baladait ses mains sous le T-shirt de sa belle. Elle se décala néanmoins et se baissa pour embrasser ses cicatrices lentement. Ethan observa attentivement les lèvres de Kaya adoucir ses tourments. Son coeur battait fort, mais ce n’était pas par peur ou appréhension. Aujourd’hui, c’était par amour. Il sentait combien cela lui faisait un bien fou qu’elle presse sa bouche contre son mal, tel un baume qui faisait disparaître toutes les souffrances du passé. Son attention fut pourtant vite déviée lorsqu’elle se mit à genoux et entreprit de descendre encore en lui retirant son short long et ses sous-vêtements. L’étonnement teintée d’une certaine inquiétude devant la charge émotionnelle qui allait suivre vint perturber les battements de son coeur.

— Kaya… Tu es sûre de… Oh putain ! Merde ! Oui, t’es sûre !

Il laissa tomber sa tête en arrière tout en savourant les caresses buccales de sa partenaire sur son sexe. L’émotion et le désir se mélangèrent et accentuèrent le rythme de sa respiration et de ses gémissements. Il posa ses doigts dans les cheveux de Kaya, ne sachant s’il devait calmer son ardeur ou la laisser continuer jusqu’à l’extase. Un dilemme qui heurtait sa conscience face à sa déraison. 

— Dis… Tu es sûre que je n’ai vraiment pas le droit de te dire «je t’aime» pendant un moment pareil ?

Il baissa les yeux vers Kaya, à genoux entre ses jambes. Elle faisait visiblement exprès de n’avoir rien entendu. Il sourit.

 — Épouse-moi, Kaya !

Immédiatement, Kaya se retira, choquée.

— Mais tu n’es pas croyable ! Tu ne peux pas me demander de t’épouser tout ça parce que je…

Elle montra son pénis au garde à vous et se mit à rougir. Il se mit à rire, fier de l’avoir encore prise au dépourvu.

— Je t’aime, mon amour ! Tu es la femme de ma vie !

— Ethaaan !

— Ben quoi ! C’est la vérité ! Et pas uniquement parce que tu me dévores tout cru !

— Je ne te dévore, je te…

Kaya se cacha le visage de ses mains, rouge de honte.

— Sous la douche ou dans la cuisine, n’importe où tu me feras de jolies gâteries, Kaya, je te promettrai la lune et te couvrirai de mots doux. Comment veux-tu qu’il n’en soit pas ainsi ?!

— Tu m’as coupé dans mon élan… Ne me regarde pas !

Ethan ricana, attendri par son attitude mignonne.

— Très bien ! C’est l’heure du petit-déjeuner ! s’exclama-t-il soudain.

Il la releva alors et la déposa, les fesses sur la table. Surprise de cette initiative, Kaya ne sut comment réagir à cette annonce. Sans attendre, Ethan souleva le long T-shirt de Kaya et le lui retira à son tour. Il l’obligea à s’allonger sur la table, au milieu de ce qui allait composer son repas. Il badigeonna alors ses seins d’un coup de cuillère dans le pot de confiture de fraise. Kaya se raidit devant la fraîcheur de l’aliment sur ses tétons.

— La fraise… Sur le corps d’une femme…

Il lui sourit alors, cherchant à vérifier si cette allusion faisait écho à Kaya.

— De ma femme ! se reprit-il, tout sourire. Tu sais le sucré et l’acidité… J’adore !

Il grogna d’avance de plaisir. Il prit ensuite le pot de miel et laissa le liquide couler le long de son ventre jusqu’à ses poils pubiens. Le regard carnassier d’Ethan fit augmenter l’appréhension de Kaya. Il prit ensuite une tranche de brioche et en mis un morceau dans la bouche de Kaya puis un dans la sienne tout en lui faisant un clin d’oeil avant de se saisir d’un de ses tétons. Kaya eut un sursaut de surprise à son mordillement léger au passage. Il avala ensuite le tout et inspira de satisfaction.

—J’adore prendre le petit-dej’ avec toi, chérie ! Cela a un goût particulier de reviens-y tout à fait hypnotique !

Il plongea aussitôt sur le second téton enrobé de confiture de fraise qu’il lécha, aspira et tortura un moment avant de gémir. Kaya ferma les yeux et se laissa aller volontiers à ses supplices. Si telle devait être sa punition pour l’avoir quitté, alors elle l’acceptait. Le châtiment était à la hauteur de son amant. Finalement, elle était heureuse de s’être endormie dans ses bras la veille pour commencer la matinée de telle manière. Elle sourit alors. Tandis qu’Ethan se léchait les lèvres pour ôter les dernières traces de confiture, elle se saisit de son index qu’elle plongea dans le pot de confiture, puis le mis à son doigt tout en le défiant du regard. Ethan bloqua alors sur son index qui coulissait désormais dans la bouche de sa belle.

— J’aurais peut-être dû te laisser un peu plus jouer avec…

Il lança un regard vers son sexe.

— Il n’y a pas de raison que tu sois le seul à prendre ton petit-déjeuner ! lui rétorqua-t-elle, provocatrice.

 

Sans attendre, il fonça sur ses lèvres, l’écrasant de tout son poids et étalant le miel sur leurs deux ventres. Le baiser était fougueux, avide. Leurs langues se retrouvaient à nouveau pour ne faire qu’une. Leurs mains dévalèrent les centimètres de peau de l’autre, friandes de s’approprier le corps convoité. Le désir décupla instantanément. Leur respiration s’emballa. Leur amour pour l’autre s’exprimait enfin concrètement. L’ardeur d’Ethan à embrasser sa petite amie ne trouvait plus de limites. Il pouvait enfin exprimer ce qu’il retenait depuis un an en lui. Leurs salives coulaient du coin de leur bouche, incapables de maîtriser le bouillonnement fébrile qui les rattrapait et les noyait en une vague de chaleur volcanique. Sans plus de cérémonie, Ethan quitta la bouche de Kaya et laissa traîner sa langue sur son ventre, accumulant le miel dessus avant de revenir dans la bouche de Kaya pour partager sa récolte que cette dernière accepta sans résistance. Leur baiser au goût de miel les fit sourire, aimant cette complicité naissant de trois fois rien. Telle une abeille, Ethan recommença son expédition et récolta sur sa langue son butin sucré sur le ventre de Kaya, mais au lieu de lui redonner une partie de sa moisson, il descendit un peu plus bas pour s’attarder entre les cuisses de son amante. Kaya lâcha un spasme de surprise en sentant sa langue taquiner son clitoris avant de gémir et se cambrer pour lui donner le meilleur accès possible. Ethan la lécha encore et encore, cherchant le geste, la posture, le mouvement pouvant la faire décoller et atteindre l’orgasme, mais ce fut le rythme de plus en plus saccadé de sa respiration qui lui indiqua qu’il était proche du point culminant.

Kaya se tordit dans un spasme d’extase exprimé dans un gémissement étranglé par le plaisir. La contempler ainsi, livrée entièrement à lui et à ce qu’il voulait bien faire d’elle, exacerba davantage le désir propre d’Ethan à la faire sienne.

— Viens vite ! lui murmura-t-elle alors.

Il se redressa alors et la pénétra. Une immersion aux allures de retour au bercail lui faisant un bien immense. Kaya se cambra encore, offerte à ses coups de reins. Les yeux brillants de désir, Ethan glissa ses bras sous les genoux de Kaya pour mieux la ramener à lui à chaque coup de reins. 

— Dommage ! Je n’ai pas de chantilly ! lui chuchota-t-elle.

— Tu mériterais plutôt une punition pour avoir osé sortir le cacao alors que je déteste le chocolat !

— Oups !

Tout à coup, Ethan se retira et la redressa pour changer de position et la prendre en levrette debout. Il plaqua son ventre contre la table et retourna à la charge. Le changement de position leur offrit une nouvelle sensation qui grisa Ethan. Les coups s’enchaînèrent à nouveau. Il se pencha sur elle au bout de quelques minutes.

— Peut-être que je devrais arrêter… C’est peut-être trop d’un coup à tes yeux ?!

— Dis plutôt que tu cherches une excuse pour ne pas craquer trop rapidement.

Ethan se redressa et claqua une de ses fesses en réponse.

— Aaahooo ! cria Kaya, sous la légère brûlure que la claque lui avait laissé sur la peau.

— Impertinente ! Sais-tu que je compte faire cela toute la journée ? J’ai des mois d’abstinence à rattraper, je te rappelle !

Kaya tourna la tête pour voir le visage de son amant par-dessus son épaule et vérifier s’il plaisantait, puis regarda à nouveau les aliments autour d’elle.

— Il va peut-être falloir sortir plus de carburant dans ce cas !

Un énorme sourire se dessina sur le visage d’Ethan.

— Et en plus, elle ne dit pas non ! Putain, Kaya, épouse-moi !

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corinne Chatton

merci quel beau cadeau que ce premier chapite! Ethan et kaya sont de retour! fidèle à eux même!